Interview réalisée par Madame Peggy LENEUF
Journaliste : » Madame De LACARAIZE, merci d’avoir accepté cette interview au sujet de cette prise de conscience de l’état français. Vous avez transmis un rapport cet hiver au gouvernement de la santé qui se base sur 5 années de consultations auprès des propriétaires vendeurs, des acquéreurs, des professionnels et des notaires ainsi que les statistiques nationales immobilières.
Cette réforme se destine à qui ?
Mme De LACARAIZE : À tous les français. Dans un premier temps, nous donnons la priorité aux 80 % des français qui gardent des séquelles après leur acte authentique. Malgré un excellent travail de l’agence immobilière, les particuliers nourrissent toujours des regrets en sortant de l’office notarié : « on aurait pu vendre plus cher », « j’aurai pu le faire moi-même », « on aurait pu en avoir plus dans les poches », « la vente s’est faite très rapidement, c’est de l’argent facile, elle ne mérite pas autant « . Cette réforme exceptionnelle révolutionne le marché immobilier.
Cette réforme exceptionnelle révolutionne le marché immobilier.
J. : Quels sont les objectifs de cette mesure exceptionnelle ?
D. L. : Nous souhaitons guérir 80 % des français qui réalisent plus d’1 millions de transactions via les agences chaque année depuis 2019. Mais ne nous contentons pas de prendre en charge les patients détectés. Nous voyons bien au-delà de cette partie de la population. En effet nous souhaitons aider les 20 % qui ont peurs de souffrir. Ceux qui s’ignorent. Ceux sont les cas asymptotiques. Ils ne recherchent pas leur bonheur et c’est le plus dangereux. Pourtant ils savent qu’utiliser les services d’un professionnel est primordial pour obtenir la meilleure offre sur leur bien grâce à ses services et son accompagnement. Mais c’est là que les pires maladies apparaissent : cancers du chéquier, tumeurs bancaires, anorexie des portefeuilles… Car penser économiser en général 4 à 6 % du prix de vente (moyenne nationale des honoraires d’agence sur les ventes 2019) , leur fait perdre bien plus.
J. : Comment un vendeur peut perdre de l’argent sur la vente de son bien ?
D. L. : Tout simplement en sous estimant son bien. Mais aussi en le sur estimant. Il ne faut franchir aucune de ces 2 frontières. Car dans la première vous êtes peut être fier d’avoir vendu en une journée mais l’acheteur est encore plus fier d’avoir fait l’affaire de l’année ! Et c’est pas lui qui va vous dire qu’il n’a pas payé cher. La seconde frontière est la pire car vous perdrez beaucoup de temps. Et le temps c’est de l’argent. En effet, vous pensez que vous gagnerez plus d’argent avec un prix élevé. Mais les acheteurs ne sont pas des pigeons. Et tant que votre prix de vente ne reflétera pas le prix du marché, il ne se passera rien. Et au meilleur des cas, vous attendrez quelques années que le marché évolue dans le bon sens pour atteindre votre prix. Malheureusement si vous vendez c’est que vous avez des envies ou des besoins d’ailleurs… Et combien d’années êtes-vous prêts à patienter ?
J. : Mais ce n’est pas un point de vue faussé de penser que le vendeur paye l’acheteur ?
D. L. : Tout à fait. Vous le constatez chez le notaire qui demande à l’acheteur de payer les frais d’agence. Le vendeur ne paie jamais le professionnel de l’immobilier pour son travail. C’est l’acheteur qui finance l’opération grâce à un emprunt ou un achat comptant.
J. : Vous êtes vous inspiré des pays étrangers dans votre réforme ?
D. L. : Oui et non car nous n’appliquons qu’un pansement sur une plaie béante au lieu de supprimer la cause du mal. Voyez vous, les pays anglo-saxons simplifient le processus en obligeant et limitant la mise en vente d’un bien uniquement par un professionnel et un seul. Cela supprime toute tension, tout stress, toute maladie. Nous obtenons des relations respectueuses et humaines entre chaque partie. Le particulier sait qu’il est entre de bonnes mains car l’agent propose tout ce qu’il se fait de mieux pour mettre en valeur leur bien. Car par exemple, s’il n’est pas exclusif, il a 1 chance sur 7 d’avoir un retour sur investissement (statistiques 2019 des ventes en mandat simple pour un agent immobilier). Ainsi, partant déjà d’un mauvais pied, l’agent ne dépensera aucune minute et encore moins de l’argent sur son mandat de vente. Et le bien ne se vendra pas. Au contraire, s’il a toute la confiance de ses vendeurs, il est assuré d’être rémunéré pour son travail. De ce fait, il mettra tout son savoir et ses outils au service des propriétaires et obtiendra la meilleure offre.
Certains professionnels proposent et utilisent des outils pour supprimer tout risque de propagation.
J. : D’autant plus que cette période pandémique exceptionnelle, nous amène à prendre encore plus de mesures de sécurité ?
D. L. : Tout à fait. Vous faites bien de parler de la Covid et ses ravages. Les patients cumulent les symptômes et surchargent nos infrastructures médicales. Les hôpitaux sont bondés et tout va bientôt imploser si nous ne prenons pas nos responsabilités.
Certains professionnels proposent et utilisent des outils pour supprimer tout risque de propagation. En plus des gestes barrières, je pense notamment à la Visite Virtuelle, très pratique à la base pour visiter un ou plusieurs biens quelque soit le temps et instantanément. L’aspect hygiénique se rajoute à présent en diminuant les visites physiques et donc le risque de contamination du lieux de vie des vendeurs en touchant les poignées par exemple.
J. : Vous avez pensé à une solution ?
D. L. : En fait, tant que le système français laissera les professionnels de l’immobilier travailler dans cette situation précaire, nous aurons des centaines de milliers de malades chaque année. J’ai remarqué que ce métier (comme tant d’autres) ne jouit pas d’une bonne image à cause de certains comportements. Si nous redistribuons les cartes, l’état d’esprit changera. Inspirons-nous des autres cultures et tout le monde ira mieux. »
Cette mesure est effective à partir du jeudi 1er avril 2021 à 00h01.
1
Cela concerne toutes les transactions dans l’ancien et le neuf tant que l’acte authentique n’est pas signé (même les gestions locatives).
2
Il n’y a aucune condition de revenu, composition du foyer, tranche d’âge, couleur de peau, religion, d’origine ethnique, statut marital ou modèle de voiture pour prétendre à une prise en charge. Ah si… une chose, juste avoir son BAC.
3
Vous devez transmettre le formulaire à votre notaire le jour de l’acte authentique.
Vous pouvez en obtenir un prérempli au bas de cette page.
J’étais perdu…
Avant cette mesure, j’avalais 3 boites de Doliprane© par jour durant des semaines… j’en pouvais plus.
Mes parents ne me reconnaissaient plus et je ne les reconnaissais plus.
D’ailleurs je me suis rendu compte que ça faisait 3 mois que je mangeais le dimanche chez les voisins. Je pense qu’on devait tous être dans le même état.
Enfin libre
Depuis cette décision, mes consultations ont baissé de 35 %. Je passais mes journées à faire des ordonnances de bobologie.
C’était tout le temps les mêmes qui passaient. Je laissais même une liasse d’ordonnances à ma secrétaire pour eux.
Maintenant je peux enfin pratiquer ma passion : le golf.
Merci la CPAM* !
On est zens
Grâce à cette prise en charge de la CPAM*, c’est avec plaisir et sérénité que nous confions notre maison à notre conseiller immobilier.
Même si c’est un ami proche, on avait la nausée. L’amitié ne vaut pas tant. Aujourd’hui, vu qu’on nous rembourse, y a aucun problème à en faire profiter les potes. On se sent bien dans notre peau ! Nous lui faisons une totale confiance !
IMPORTANT
Pensez à actualiser votre carte CPAM* auprès de votre antenne départementale ou votre pharmacien.
Puis, contactez votre conseiller immobilier. Il vous expliquera tous vos droits : protection juridique, financement optimisé, home staging, services, confort, avantages fiscaux…
Plus vous partagerez, plus vous obtiendrez d’aides.
* Chambre des Propriétaires et des Acquéreurs Malades
Cette page est un poisson d’Avril. En espérant que vous avez aimé 😉